Le crédit d’impôt pour l’assainissement des lieux de travail

Parmi les différentes mesures développées par le gouvernement, notons la reconnaissance d’un crédit d’impôt en cas d’interventions visant l’assainissement du lieu de travail et l’achat d’appareils de protection, pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs.
Assainissement jusqu’à 60 % et jusqu’à 60 000 euros : le projet de décret de relance modifie la prime, et donne la liste des dépenses éligibles. Seule la mise à disposition de l’Agence du revenu est nécessaire pour démarrer la concession.
Cette nouvelle facilité d’achat de masques de protection et de gels désinfectants à utiliser sur le lieu de travail est couplée au crédit d’impôt prévu pour les frais d’assainissement du lieu de travail et des outils utilisés.
En outre, le décret législatif 23/2020 étend également ce crédit aux dépenses engagées pour l’ achat d’équipements de protection individuelle (EPI) et d’autres dispositifs destinés à protéger les travailleurs contre l’exposition accidentelle à des agents biologiques et à assurer une distance de sécurité interpersonnelle.
Les bénéficiaires
Dans le champ d’application subjectif, les bénéficiaires potentiels sont les sujets exerçant des activités commerciales, artistiques ou professionnelles.
Dépenses éligibles à la subvention
La prime d’assainissement de 60% sera due pour les dépenses suivantes :
- Assainissement des environnements dans lesquels se déroule l’activité de travail et institutionnelle et des outils utilisés dans ces activités;
- Achat d’équipements de protection individuelle, tels que masques, gants, visières et lunettes de protection, combinaisons et chaussures de protection, conformes aux exigences essentielles de sécurité établies par la législation européenne ;
- Achat de produits nettoyants et désinfectants;
- L’achat de dispositifs de sécurité autres que ceux visés à la lettre b), tels que thermomètres, thermoscanners, tapis et plateaux de décontamination et de désinfection, conformes aux exigences essentielles de sécurité prévues par la législation européenne, y compris les éventuels frais d’installation ;
- Achat de dispositifs pour assurer la distance de sécurité interpersonnelle, tels que des barrières de protection, y compris les frais d’installation, tels que les barrières et les panneaux de protection, y compris les frais d’installation.
L’équipement de protection individuelle comprend les éléments suivants :
- masques chirurgicaux, masques Ffp2 et Ffp3
- des gants
- visières de protection et lunettes de protection
- combinaisons et bottes de protection.
Entre autres dispositifs de sécurité conçus pour protéger les travailleurs d’une exposition accidentelle à
agents biologiques ou pour assurer une distance de sécurité interpersonnelle comprennent les éléments suivants :
- barrières de protection
- panneaux de protection
- nettoyants pour les mains.
Un décret d’application est en attente qui indique comment accéder à la subvention, en tenant compte du fait qu’elle peut ne pas être automatique compte tenu de la limite maximale de dépenses de 50 millions pour l’année 2020.
Combiabilité
La possibilité de cumuler le crédit d’impôt avec la quasi-totalité des autres aides aux entreprises en vigueur et prochainement débloquées pourrait être conditionnée par le fait que la nouvelle concession devrait être caractérisée, à l’instar du crédit d’impôt pour investissement introduit par la loi de budget 2020. , n’être qu’un mesure générale de politique économique , car potentiellement adressée à toutes les entreprises sans distinction.
Dans ce cas, il s’agirait d’une facilité constituant une mesure générale qui peut potentiellement être combinée avec d’autres incitations (fiscales ou autres) qui sont elles-mêmes qualifiées de mesures générales, ou qui sont qualifiées d’aides d’État.
La seule exception apparaît si la loi instituant la mesure générale prévoit elle-même le contraire ou fixe des plafonds cumulatifs, ce qui n’apparaît pas dans les deux décrets-lois qui traitaient du crédit d’impôt pour l’assainissement. La contrainte qui reste donc liée au contrôle des éventuelles autres concessions que l’entreprise entend accumuler.
Conseils pour les achats en cours
En attendant que le décret d’application réglemente les modalités pour bénéficier de l’avantage fiscal, il est raisonnable de penser que le document doit contenir une description capable d’identifier sans équivoque le coût engagé pour pouvoir accéder à l’avantage.
Il convient de rappeler que l’article 1, paragraphe 1, lettre e) du décret ministériel de l’industrie 274/1997 définit l’assainissement une série de procédures et d’opérations mises en place pour rendre certains environnements sains par des activités de nettoyage et/ou de désinfection et/ou de désinfestation ou par le contrôle et l’amélioration des conditions du microclimat en ce qui concerne la température, l’humidité et la ventilation, c’est-à-dire l’éclairage et le bruit. Il doit donc s’agir d’une intervention liée à l’activité de nettoyage, mais non équivalente ou en tout cas indiscernable.
D’autant plus en référence aux codes Ateco (Circular Revenue Agency 14/E et 37/E de 2015), les prestations de nettoyage relèvent de celles indiquées dans les codes 81.21.00 et 82.22.02, auxquels s’applique le régime d’autoliquidation de la TVA, et n’incluent pas les autres activités de nettoyage spécialisé de bâtiments, ainsi que les services de désinfection, de lutte antiparasitaire et de dératisation, qui restent par contre soumis à facturation avec TVA apparente.
Par conséquent, il est conseillé pour les achats en cours de garder à l’esprit que :
- les services doivent être rendus par des sujets qui fournissent habituellement des services de nettoyage, spécialisés dans l’assainissement du lieu de travail ;
- la facturation doit permettre d’identifier la partie de la prestation qui, se référant à la prestation spécifique d’assainissement des milieux, permet d’accéder au crédit d’impôt lorsqu’elle est destinée au lieu de travail.
- les prestations d’assainissement doivent être indiquées sur la facture avec l’application du régime TVA et séparément des prestations de nettoyage en régime d’autoliquidation en présence du client assujetti. Lorsque, en revanche, la facturation doit être unitaire, comprenant à la fois le nettoyage et l’assainissement, le régime de TVA exposé doit être appliqué.
- le paiement de la ou des facture(s) relative(s) est effectué par des moyens traçables et indiquant les références essentielles (fournisseur, date et numéro de facture).
En fin de compte pour expliquer les détails de l’expansion, c’est la circulaire numéro 9 du 13 avril 2020 de l’Agence du revenu.